Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le 217ème RI dans la Grande Guerre, du Bonhomme au Mont Kemmel
5 avril 2017

5 Avril 1917

JMO/Rgt :

"A 4h30, l’ennemi déclenche un tir très violent sur la gauche du front II (de P. f8 à la gauche) et sur l’ensemble du front III. Ce tir dure jusqu’à 5h10.

A la faveur du bombardement, l’ennemi a tenté un coup de main sur le P f. 4bis. L’effectif qui s’est présenté peut être évalué à 35 ou 40 hommes.
La reconnaissance ennemie a abordé le poste P. f4bis sur sont flanc droit. Elle l’a attaqué à la greande, mettant à profit l’avantage que lui donnait le rterrain dominant en cette partie l’emplacement du poste. La garnison de f.14bis (1 caporal, 6 hommes) a riposté énergiquement.
A 4 heures 10, l’artillerie ennemie allonge son tir et fait un barrage en arrière de P.f.14bis ainsi que sur les postes 13, 14, et postes voisins.
A ce moment, l’assaillant fractionné en 2 groupes déborde le P.f.14bis.
La garnison du P.f.14bis oppose sur place une résistance énergique, mais au moment où elle était menacée d’être cernée par le mouvement enveloppant de boches, elle se replie à 20 mètres environ au Sud du poste. Elle s’établit derrière un barrage installé dans le boyau de 14bis, après avoir obstrué ce boyau par une porte grillagée. De cette position, les hommes effectuent alors sur l’ennemi un tir très violent de grenades, de V.B. et de coups de feu, l’empêchant ainsi de pénétrer dans le poste.

A 4h30, le sergent DAMES, chef de section, avec un renfort de 4 hommes qui lui avaient été envoyés la veille s’est mis en demeure de nettoyer le boyau à la grenade, pour le cas où il aurait été occupé.
Malgré sa forte superiorité numérique, l’ennemi repoussé par l’action vigoureuse des défenseurs de P.f.14bis, n’avait pris pied dans aucun élément et s’était enfui.
Le poste a été réinstallé à 5 heures à son epmlacment habituel.
Notre barrage d’artillerie qui avait été demandé dès le début de l’action, a été arrêté à notre demande à ce moment.
Pendant cette reconnaissance offensiven l’ennemi exécutait une diversion à la grenade sur les postes f11bis et f12.

 Pertes :
Tués : S/Lieut. BONNAMOUR, frappé par une bombe Aasen, au moment où il se rendait à son poste de combat. 3 soldats.
Blessés : 4 soldats.

Dégâts importants causés aux ouvrages. reste de la journée calme."

JMO/SS :

"Mêmes emplacements qu’hier.
Indisponibles : 4e, 11 + 5e, 3 + 6e, 5 = 19

Deux obus de 105 tombent vers 4h à l’entrée du poste de secours du PC Mortier tenu par le 4ème bataillon. L’infirmier OLIVAIN, l’ordonnance ROYER sont tués, le médecin aide-major CEARD est vivement commotionné. Plusieurs jours après, il ressent aux membres inférieurs des douleurs provenant de contusions et se plaint de céphalée avec vertiges.

Tués :
17e BONNAMOUR Marc, Ss-Lieut. : plaies multiples du thorax et des membres par éclat de torpille.
13e CHAUDRON Camille, sergent : plaie ouverte du crâne avec issue de mat. cérébrale
13e DUTANG Claude, soldat : plaies multiples et arrachement des membres inférieurs par éclat de torpille
15e OLIVAIN Henri, infirmier : plaie pénétrante de l’abdomen et plaies multiples des membres inf. par éclat de torpille.
13e ROYER Georges, ordonnance : plaie cuisse droite avec fracture du fénue, hémorragie interne.
13e HEL Henri, 2e cl. : plaies multiples du thorax et des membres par éclat d’obus

Blessés :
13e MARTIN Narcisse, 2e cl. : plaie de la nuque région latérale droite par éclat d’obus.
13e RENARD Eugène, 2e cl. : plaie du bras gauche avec hernie du biceps et fracture de l’humérus au 1/3 moyen, petite plaie du bord externe de la main gauche par éclat d’obus.
13e THEVENIN Georges, 2e cl. : p^laie en séton de la face postéro-externe du bras gauche par éclat d’obus
13e VEZIN Pierre, 2e cl. : petite plaie face postérieure de la cuisse gauche et région rotulienne gauche par éclat d’obus
14e MAGNAT Arnaud, 2e cl. : sommet droit suspect, hémoptysie.

État sanitaire assez satisfaisant."

Le détail des 6 hommes décédés ce jour :

Camille, Emile CHAUDRON, né le 20/12/1885 à Chaumont (52), 
fils de Félix x ANDOUART Marie, Adèle, époux de DERREZ Marie, Léonie, Amédée, tonnelier,
Sergent, mle 715-Langres, décès transcrit le 20/09/1917 à Epinal (Vosges),
il repose à : 51 - Nécropole nationale "FLORENT-EN-ARGONNE", Tombe individuelle, n° 1299
Claude DUTANG, né le 29/09/1885 à Lyon (4e) (69), 
fils de Philippe x DUTANG Marie, époux de CLUZEL Marie, teinturier dégraisseur,
Sergent, mle 411-Rhône-Nord, décès transcrit le 24/10/1917 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme),
pas d'indication de sépulture
Marc BONNAMOUR, né le 17/10/1893 à Lyon (2e) (69), 
fils de Benoit, Joseph x LUNETEAU Marie, Elisabeth, étudiant en droit,
Sous-Lieutenant, mle 341-Rhône-Central, décès transcrit le 25/07/1917 à Lyon (2e),
pas d'indication de sépulture
Henri HEL, né le 06/12/1878 à Paris (10e) (75),
introuvable sur les registres de Paris,
soldat de 2ème Classe, mle 1238-Seine 1er Bureau, décès transcrit le 11/01/1918 à Paris (20e) (Seine),
il repose à : 51 - Nécropole nationale "FLORENT-EN-ARGONNE", Tombe individuelle, n° 304
Henri, Bernard OLIVAIN, né le 08/01/1885 à Luzy-sur-Marne (52),
fils de Victor x DURAND Victorine, Antoinette, Anna, mâçon,
soldat de 2ème Classe, mle 598-Langres, décès transcrit le 17/07/1917 à Luzy-sur-Marne,
pas d'indication de sépulture
Georges, Marcellin ROYER, né le 12/10/1885 à Nogent-en-Bassigny (52),
fils de & ROYER Marie, peintre décorateur,
soldat de 2ème Classe, mle 121-Langres, décès transcrit le 22/09/1917 à Nogent-en-Bassigny,
pas d'indication de sépulture

 

Publicité
Commentaires
Le 217ème RI dans la Grande Guerre, du Bonhomme au Mont Kemmel
  • Ce blog retrace l'histoire du 217ème Régiment d'Infanterie lors de la 1ère Guerre Mondiale en le suivant pas à pas d'Aout 1914 à Novembre 1918 et en essayant de s'attacher plus particulièrement aux êtres humains qu'il a vu passer dans ses rangs.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité