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Le 217ème RI dans la Grande Guerre, du Bonhomme au Mont Kemmel
6 avril 2017

6 Avril 1917

JMO/Rgt :

"Dans la nuit du 5 au 6 avril, les allemands tentent à nouveau un coup de main sur le point même où ils ont échoué la veille.

A 23h30, sans préparation d’artillerie, le guetteur de P.f.14bis est mis en alerte par des bruits de cisailles dans les défenses accessoires. Le poste lance aussitôt quelques grenades ; l’ennemi qui se trouvait effectivement dans le réseau riposte instantanément par des grenades et des coups de fusil très nourris.
Le caporal DOUCET, après une nouvelle et énergique riposte à coups de grenades, fait replier le poste dont il est le chef. à quelques mètres en arrière. Là, il se met en mesure d’opposer une nouvelle résistance avant de rejoindre la ligne 1 (ligne de résistance) conformément aux ordres reçus.
L’ennemi qui attaquait le P.f.14bis à la fois de front et sur la droite est arrêté de nouveau sur place par la riposte énergique des grenadiers et l’intervention des V.B. placés à l’embranchement des boyaux 14 et 14bis.

Pendant ce temps, le tir de barrage avait été déclenché.
Sur les 7 hommes qui composaient le poste, 5 venaient d’être mis hors de combat. Le caporal DOUCET, avec les 2 hommes qui restent, tient sur place et lance furieusement des grenades.
L’attaque allemande avorte une nouvelle fois, maîtrisée par la décision remarquable de ce petit groupe dont le sang-froid et le coup d’œil compensent fort à propos la faiblesse de l’effectif.
En attendant un renfort qui vient d’être demandé, de sergent DAMES et le soldat CANIS viennent grossir l’effectif du petit poste.
Cette petite fraction, sans attendre plus, entame la progression dans le boyau qui fut d’ailleurs trouvé libre d’allemands.
Le renfort étant arrivé, le poste P.f.14bis est réoccupé à 1h30.
Le bruit et les cris perçus au moment du combat permettent de croire que nos grenadiers ont infligé des pertes à l’ennemi.De 0h à àh45, l’ennemi a réagi sur l’ensemble de nos positions par des tirs de minen et d’obus de tous calibres.

 Pertes : 5 blessés, dont 2 seulement évacués."

JMO/SS :

"Mêmes emplacements qu’hier.
Indisponibles : 4e, 12 + 5e, 5 + 6e, 6 = 23

Évacués sur ambulance 10-7 Souniat :
13e CHEVREAU Maurice : plaies multiples de la jambe gauche, fesse gauche et des deux bras par éclats de grenade.
13e LELY Aimé, 2e cl. : plaie contuse du pied droit par éclat de grenade , contusions légères et multiples sur le corps, imp. au Sce
6e CM BARNOUIN Henri, 2e cl. : plaies contuses de la région sus-orbitaire et du coté gauche, contusions multiples par éclat d’obus.
13e PELISSIER Joseph, 2e cl. : blessure légère dy poignet gauche par éclat de grenade, imp. au Sce (non évacué, soigné au corps)
CHR LAFILLE Louis, 2e cl. : en observation (embarras gastrique fébrile)
17e MANDET Alexandre : en observation (abcès joue droite, temp 38°, évacué sur ambulance 10-7 Souniat)

État sanitaire assez satisfaisant.
Bombardement des tranchées de 1ère ligne sur les 4ème er 6ème bataillons."

Est décédé des suites de ses blessures d'hier :

Narcisse, Auguste MARTIN, né le 06/08/1890 à Touches (ex-Bourgneuf-Val-d'Or) (71), 
fils de Louis x MICHELET Claudine, garçon de salle,
soldat de 2ème Classe, mle 1254-Auxonne, décès transcrit le 30/07/1917 à Paris (17e) (Seine),
pas d'indication de sépulture
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Le 217ème RI dans la Grande Guerre, du Bonhomme au Mont Kemmel
  • Ce blog retrace l'histoire du 217ème Régiment d'Infanterie lors de la 1ère Guerre Mondiale en le suivant pas à pas d'Aout 1914 à Novembre 1918 et en essayant de s'attacher plus particulièrement aux êtres humains qu'il a vu passer dans ses rangs.
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